Le projet, ou la lutte entre doutes et compétences
La technique de la réussite. Si elle existait, depuis le temps, ne croyez-vous pas qu’on la connaitrait ? Hors, sauf erreur de ma part, il n’existe pas une technique infaillible de la réussite. Une fois que l’on a posé cela sur la table, essayons de comprendre pourquoi.
La chance, la réussite
Le principal facteur dans la réussite d’une personne c’est elle-même. Sa capacité à inventer, à se réinventer, à tirer partis avantageusement d’une situation ou d’une autre. C’est aussi un environnement propice. Seul contre tous, sans aucun soutien, vous pouvez y arriver, mais vous allez en baver. Dans un environnement meilleur, vos chances vont forcément croitre. Mais pour autant, y arriverez-vous ? Pas certain. Car la force que vous puiserez dans l’adversité, la retrouverez-vous dans un cadre propice à la réussite ?
La question environnementale
L’environnement dans lequel chacun de nous évolue est différent. Il influe sur nos capacité, nous freine ou nous booste. Il y a aussi la façon dont nous appréhendons cet univers qui nous entoure. Dompter son environnement est important, sinon, c’est lui qui vous bouffe. Dans cet univers, plus ou moins vaste, nous sommes également en contact avec des tiers, ayant plus ou moins de réussite que nous.
Regarder, lire, s’informer, se nourrir de la réussite des uns et des autres, c’est bien, mais cela ne doit pas vous bloquer. Si vous venez de lire votre trentième livre sur comment réussir sa vie avec un dé à coudre, ou que vous êtes à la recherche d’une troisième formation du type « gagner sa vie en regardant son site travailler », vous avez un problème. Et ce problème, c’est vous. Vous êtes bouffer par ce qui se passe autour de vous. Vous devez sans doute passer votre temps à vous dire un truc du genre « Merde, ce type, il a de la chance, c’est un dieu, il réussit tout ce qu’il entreprend». Sous-entendu, lui y est arrivé, moi pas. Pourquoi ?
Quand faut y aller, faut y aller quoi !
Parce que lui, à un moment donné, il s’est focalisé à 150% sur son truc. Le mec, il entreprend. Pas vous. Lui, il a fini de regarder ce qu’il se passe autour, il a fini de laisser son esprit se faire polluer par l’extérieur et les doutes qui peuvent surgir de là. On ferme les écoutilles, et on fonce !
Durant la mise en œuvre de votre projet, arrêtez donc de vous comparer aux autres, foncez, foncez, foncez ! De toutes les façons, si vous devez vous vautrer, vous vous vautrerez. Point. La peur n’évite pas le danger dit-on. Avoir peur de l’échec, c’est sain, c’est humain. Cela ne doit pas vous paralyser. Au contraire, servez-vous de cette peur pour avancer, conjurer là en la transformant en une sorte d’énergie positive. Y’a un côté guru dans ces mots, mais je ne saurais mieux vous l’expliquer plus simplement.
Et si ceci ? Et si cela ?
Plutôt que de vous poser des questions sur vos compétences, ou de vous demander si oui non ça va sourire, pensez à ce que vous devez faire, comment vous devez le faire, mettez toutes les chances de votre côté.
Dans la gestion de projet, en simplifiant, il existe un temps pour la réflexion, et un temps pour l’action. Vous pouvez passer votre vie à réfléchir. Ce n’est pas comme ça que vous allez pondre votre projet. Vous pouvez vous demander si votre truc va plaire à tout le monde, vous pouvez tout remettre en question à la première objection, oui, tout cela, vous pouvez.
Mais vous pouvez aussi croire en votre projet, avec ses qualités, ses défauts. Tiens, ça me fait penser à un truc. Vous. Oui, vous. En tant qu’être humain, vous avez un conjoint sans doute, des amis aussi. Pourtant, vous n’êtes pas parfait. Etonnant, l’imperfection aurait-elle un taux de réussite valable ? Sans nul doute !
Votre projet n’est peut-être pas parfait, mais il existe. Donnez-lui une chance, car même en cas d’erreur, vous en apprendrez plus que si vous ne faisiez rien.
Prenez vos responsabilités. Avancez !
A titre d’exemple, je viens de mettre Wooss en ligne. Un projet de formation sur la création de site. Est-ce innovant ? Non. Est-ce différent de ce qui se fait ailleurs ? Sur certains aspects, oui. Est-ce le meilleur produit ? Je vais tout faire pour qu’il le soit. Est-ce que je vais arriver à bien le vendre ? Il va bien le falloir (d’ailleurs, je compte sur vous pour l’acheter !).
Des doutes ? Je suis comme vous, j’en ai aussi. Je serais inquiet le jour où je n’en aurais plus du tout. Ce doute nourrit mes questions, mon envie de me surpasser. C’est un moteur, une pression utile, même si cela m’empêche parfois de dormir, cette pression, j’en ai besoin pour sentir mon projet vivre en moi.
J’ai des doutes, mais j’ai aussi des certitudes. Lesquelles ? Ma compétence ! C’est ma première certitude. Je peux m’appuyer sur un bagage technique qui tient la route. Quand je décide de vendre un programme pour vous aider à mettre en place votre site, je sais exactement ce que je veux vous transmettre, pourquoi je veux vous le transmettre. Le plus compliqué réside dans le comment. La dématérialisation à ses avantages en termes de coût de production. Elle possède aussi l’inconvénient de créer une distance entre nous. Cette distance, il faut la combler, et créer une présence, un accompagnement qui ne soit pas virtuel. Et je crois avoir la solution à cela.
J’ai des certitudes, sur ma volonté de parvenir à mes fins, sur mon entourage qui croit en moi et me pousse de l’avant. C’est précieux cela aussi, savoir que l’on peut compter sur sa famille, ses amis. Avoir des appuis, des personnes qui croient en vous, c’est un sacré atout !
Ces certitudes ne vont pas m’empêcher de faire des erreurs. En revanche, elles vont m’aider à surmonter les doutes nés de ces dernières, elles vont me donner la force de continuer, d’analyser, de comprendre ce que j’ai fait.
Avoir des doutes, vous en aurez toujours. Mais vous avez aussi des forces. Faites donc le point sur vous, regardez quelques minutes à l’intérieur. Faites la liste. Vous verrez, vous avez forcément des atouts. Ces atouts, vous allez en avoir bigrement besoin dans votre projet. Faites les vivre.